Nicholas Hilliard

Nicholas Hilliard
Autoportrait de Nicholas Hilliard daté 1577.
Naissance
Décès
Période d'activité
Autres noms
Hillyarde, Helyar, Héliart, Leyliar, Œillarde
Nationalité
Drapeau de l'Angleterre Anglaise
Activité
Maître
Robert Brandon
Élève
Laurence Hilliard, John Hoskins, Isaac Oliver, Robert Peake l'Ancien
Lieux de travail
Mécène
Élisabeth Ire d'Angleterre, James Ier d'Angleterre
A influencé
Père
Richard Hilliard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Alice Hilliard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Laurence Hilliard (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Miniature, aquarelle et gouache sur velin vers 1587, 13,6 × 7,3 cm. Londres, Victoria and Albert Museum.

Nicholas Hilliard (Exeter, vers 1547 - Londres, ) est un orfèvre et un enlumineur anglais plus connu comme portraitiste en miniatures à la cour d'Élisabeth Ire d'Angleterre et de Jacques Ier d'Angleterre.

Il est réputé pour ses miniatures ovales bien qu'il ait parfois utilisé des formats plus importants, jusqu'à 25 centimètres. Pendant quarante-cinq ans, il a connu un indéniable succès artistique mais des problèmes financiers continus.

Ses portraits d'Élisabeth Ire illustrent encore les différences qui le démarquent des autres peintres du reste de l'Europe au cours du XVIe siècle. Il introduit un arrière-plan caractérisé par la présence d'un rideau plissé en velours au lieu du traditionnel fond bleu exécuté à l'aquarelle[1].

Très traditionnelles techniquement et suivant les standards en usage en Europe, ses peintures sont superbement exécutées et ont une fraîcheur et un charme qui ont fait dire qu'il « occupe une position centrale dans l'art de la période élisabéthaine et qu'il est le seul peintre dont les travaux reflètent, dans leur délicat microcosme, l'univers shakespearien. »[2]

  1. Le plus ancien exemple connu en est le portrait de Henry Wriothesley, 3ecomte de Southampton, daté de 1594 et conservé au Victoria and Albert Museum de Londres dans lequel le visage du modèle est encadré par ses cheveux frisés comme le voulait la mode de l'époque
  2. Ellis Waterhouse, Painting in Britain, 1530-1790, 4e éd., 1978, p. 38, Penguin Books (now Yale History of Art series)

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